Le divin se rejoint dans l’Être
Contempler, c’est s’absorber dans le divin. C’est débranché notre fonctionnement relatif pour atterrir dans la Présence absolue. C’est ne plus exister sous le mode du “faire”, mais sous celui de “l’Être”.
Sans cette aptitude à “débrancher” de l’activité, la contemplation ne peut pas prendre sa place. De même, que si nous ne savons pas nous taire, nous ne pouvons pas expérimenter le silence.
Le rôle doit s’arrêter pour laisser apparaître le comédien, celui qui n’est pas joué. “S’arrêter” c’est juste s’arrêter. Ce n’est pas une grande “affaire”. C’est simplement permettre la condition initiale, l’état par défaut.
Le divin se rejoint dans l’Être, dans la Présence qui précède tous nos agissements temporels. Ainsi, nous entrons dans la Source intemporelle en laquelle siège la conscience initiale, sans commencement et sans fin. Nous découvrons et expérimentons une liberté sans borne, une existence éternelle.
