La libération
Tant que l’éveil, la reconnaissance ferme de notre véritable identité n’est pas acté, tous nos faires continuent d’être en faveur de l’illusion. C’est uniquement par son identité première et naturelle que le personnage laisse tomber son jeu et qu’il arrête toute comédie. Aussi longtemps que nous ne savons pas regagner le lieu de notre demeure, nous déambulons incapables de revenir au chez Soi.
L’éveil est la reconnaissance de notre vrai visage, de notre véritable identité. En avoir l’expérience ne fait pas que l’on soit libérés.
Est libéré, celui/celle qui quoi qu’il fasse, où qu’il aille, ne bouge pas. Se trouve libre, celui qui ne cherche plus à s’éloigner de la demeure de l’Être, parce qu’il n’y croit plus, parce qu’il constate que tout ailleurs, tout faire est inexistant.
Cette délivrance n’est pas le fruit d’entraînement ou d’effort. Elle vient d’Être en vérité, de goûter l’achèvement en l’Esprit originel, la plénitude et la gratuité du don jaillissant de la Source. Cela même qu’aucun gain, qu’aucune obtention illusoire ne peut apporter et n’a besoin de le faire.