Celui qui est vrai en lui-même, rien ne peut l’atteindre. Il réside dans une immunité totale. C’est comme se trouver en pleine lumière, dans le zénith, là où aucune ombre, aucune chose négative ne peut s’aventurer. La vérité emplit tout. Elle ne permet aucune dissimulation. En fait, il n’y a rien “d’autre”. Il n’y a rien “d’étrange” qui peut apparaitre.
C’est de ne pas s’ouvrir entièrement à la Présence qui en nous produit une part obscure. Aussi, nulle protection ne peut venir de se cacher. La seule menace vient du doute et de la division que nous créons en nous. Nous tenons à la fois le rôle de celui-là qui créer le doute et de celui-là qui vit le doute.
Contempler vient de communier à la Vie, dans cet instant présent.
C’est en s’oubliant, c’est en nous vidant de nous-mêmes que nous épousons et actualisons le Vivant. Le “vidage du moi” s’opère du fait de s’ouvrir et de se dédier entièrement à la Présence.
Tous, nous sommes face à l’évidence et pourtant nous ne la voyons pas. Nous la refusons. Rien n’est caché. Tout est là, qui se dresse simple et nu sous nos yeux. C’est notre propre complexité qui nous prive de cette pureté. C’est la volonté de rester dans notre monde et d’y poursuivre notre histoire. Aussi, “simplifier” entièrement, “lâcher” toute notre saisie, notre discours mental, nous met à l’unisson de la vérité qui Est et qui s’offre ici à notre regard.
