L’entrée en contemplation s’effectue en prenant appui sur la Présence et l’Être, en se laissant rejoindre par leur vérité. Nous nous reconnectons à la proclamation de “ce qui Est”.
Pour ce faire, d’emblée, nous adoptons un regard neuf et authentique. Il s’agit de retrouver la relation directe avec le monde réel, sans qu’elle passe par notre intellect et qu’elle soit conditionnée par la pensée duelle.
Ici, ouvrir l’esprit et recevoir la Présence, sans jugement, sans que nous laissions interférer nos pensées.
La Présence s’affirme à travers les formes concrètes et les choses qui nous entourent. En posant sur elles notre regard, nous trouvons un appui sur le concret. Nous le recevons et en faisons partie. Nous sommes à l’unisson de son affirmation.
Contempler, c’est entrer en relation avec l’affirmation de l’Être et vivre son actualisation.
On ne “pratique” pas la vérité. Aussi, en contemplant, nous n’attendons pas un résultat “demain” ni dans le “futur”. Le résultat est sans délai. Il intervient du fait d’arrêter “notre monde”.
Lorsque nous sommes branchés sur le vivant, toute dualité est abolie. En nous, il n’y a qu’Un. Il n’y a plus d’opposition ni de conflit intérieur. Il n’y a plus “deux”.
Donnez-vous à cet instant et vous en ferez pleinement partie. Sinon, c’est un repli par le discours mental que vous maintenez.
Avons-nous la reconnaissance de l’Être que nous sommes ? C’est à partir de sa réidentification que nous recueillons la Présence d’Être dans la contemplation.
À force d’incarner “quelqu’un d’autre” en arborant notre personnage, nous avons délaissé notre identité originelle.
C’est parce qu’à nouveau, nous avons retrouvé le choix, que nous nous abandonnons à la simplicité naturelle de l’Êtreté, que nous cessons de nous prendre pour un “autre”, prisonnier d’un jeu de rôle.
La contemplation Laisser choir le personnage L’action de Contempler
