S’ouvrir à la Présence, à la nature de l’Esprit, nous donne à contempler. C’est un peu comme confier son corps à l’eau et se laisser porter par elle. Sans action de notre part, c’est goûter son soutien et la délivrance qu’elle nous offre au regard de l’effort lié à l’attraction terrestre. C’est comme être en apesanteur, sans contrainte ni limite.
Il existe un autre “pain de Vie” que nous ignorons et dont nous pouvons nous sustenter.
La contemplation ne s’apparente pas à une technique progressive de développement spirituel. Contempler procède de se relier directement à la Source, à sa vérité vive. Grâce à cela, nous recevons l’apport vivifiant dont nous avons besoin pour nous réveiller de notre illusion mortifère.
Un poids immense tombe, dès lors que nous retrouvons concrètement cette liberté spirituelle. Il s’ensuit un soulagement et un grand contentement. Une régalade intérieure s’installe. Elle nous porte à la joie, à une félicité que très rarement nous expérimentons autrement.
Cela ne représente pas seulement un état et des sensations agréables. C’est une imprégnation, comme un “aliment” qui nous est dispensé afin de nourrir notre Être. C’est comme une maturation, une transmutation essentielle qui s’opère.
