Là, où opère la contemplation
En contemplant, nous ne faisons pas que le “faux” soit “vrai”. Nous n’essayons pas de mettre de la “Présence” à la place de “l’absence”. Nous cessons de nous faire exister dans une légende à cause de laquelle une problématique, une vision erronée se manifestent.
Cet instant n’est que Présence et vérité. Elle s’offre constamment à nous. C’est dans son jeu et son propos que le personnage pense que le faux est venu remplacer le vrai, que l’absence est venue remplacer la Présence. Tout cela n’arrive que dans ses idées et à l’intérieur de son récit.
Aussi, ce n’est pas d’améliorer notre histoire ni d’apporter une correction à notre personnage qui va pouvoir nous en délivrer. Différemment, c’est la décision d’arrêter, de nous dégager promptement du mythe et de la légende que nous nous racontons.
Instamment, en ouvrant notre esprit au monde réel, que voyons-nous concrètement ? La vérité ainsi que la Présence, nous font-elles défaut à cet instant ? Tout cela pour lequel nous réagissons, ne s’exprime-t-il pas uniquement dans notre perception mentale ?
La contemplation ne vise pas l’amélioration du personnage, mais son amenuisement. En relation à l’Êtreté et sous son éclairage, elle provoque sa démystification ainsi que le réveil de son emprise.