Le but, le vrai bonheur que nous recherchons n’est pas loin. Il est ici !
Notre Nature fondamentale est libre et créatrice. Elle constitue le “Royaume”, le lieu du Bonheur infini dont nous nous sommes détournés. Ce détournement s’est produit seulement en idée. Pourtant, convaincus, endormis dans une logique mentale, nous n’en voyons plus l’évanescence. Elle nous apparait comme réel.
La Vérité, la Source est ici. Nous seul créons une distance mentale avec elle.
L’illusion est seulement notre fait. Elle provient d’un “faire”, du “filtre mental” par lequel nous recouvrons la vérité. Se faire exister, réinterpréter le réel par l’imaginaire et des projections représente la distraction. Cela constitue le jeu auquel s’applique notre personnage afin d’exister.
Toutefois, la Présence demeure. Elle se rend constamment visible à travers le concret de tout ce qui nous entoure. Recevoir et garder le contact avec cette “apparition“ sous nos yeux, est une façon simple de l’accueillir également en soi. Les formes tangibles et extérieures témoignent de la Présence. Elles nous rendent perceptibles la Nature essentielle de tout ce qui existe.
À l’opposé de ce que professent et enseignent de nombreuses traditions spirituelles, la libération de l’illusion n’a pas à s’accomplir par l’acquisition d’un mérite ni par l’accès à un niveau de transcendance.
À l’inverse, c’est par une simplification, une démystification, que se voit déjouée la légende du personnage, de “celui ”qui se croit séparé.
Nous nous éveillons à notre nature véritable, non pas à un “état” ou à un “niveau” auquel notre illusion prétend.
Certaines prisons psychologiques sont plus enfermante que les murs d’une physique. Cependant, aucune d’elles ne détiennent le réel pouvoir de retenir notre esprit. Notre perception d’enfermement est relative et varie. Elle peut aussi s’inverser.
En définitive, c’est dans une pensée que nous nous considérons libres ou prisonniers. Toutefois, le sommes-nous vraiment ? Déjà, la pensée qui le dit n’est plus. Elle s’est envolée !
