La contemplation peut se résumer au simple retour à Soi.
Contempler n’est pas un but. Ce n’est pas une pratique ou une posture. C’est vivre la “Présence initiale”, le “Je Suis”, l’affirmation spontanée de l’Être que nous sommes originellement.
C’est se relier à la Source de vie parfaite présente en nous et en tout. C’est la découvrir derrière le monde relatif et illusoire en lequel rien ne dur. Où tout s’épuise et nous laisse dans la solitude et l’inconfort.
Contempler, c’est voir et vivre le monde “tel qu’il Est” et non tel que nous le pensons et le concevons.
Afin que la contemplation se recueille, il nous faut nous poser dans la “base”, le fondement de l’Êtreté.
La base du bruit, c’est le silence. La base du mouvement, c’est l’immobilité.
La base de l’illusion, c’est la Présence.
La contemplation n’est pas une pratique qui vise un état de bien-être, à l’instar du yoga ou de la méditation.
Elle est comme un “réveil”, une rupture par rapport à notre façon commune d’aborder la vie. Elle est une ouverture dédiée à la Vérité. Elle est un temps pour décrocher de notre rôle et de nos distractions habituelles.
Cela revient à s’arrêter, comme pour reprendre une respiration, pour se reconnecter à la vie. C’est se retrouver simple, authentique, présent, sans histoire pour nous remplir la tête.
Contempler, c’est se laisser éclairer par la Vérité qui Est, par l’éclat de la Présence vive.
C’est s’autoriser à Être, simplement, directement, nu, sans “jeu” et sans artifice.
C’est s’appuyer sur tout ce qui Est, tout autour de nous, afin que résonne et s’impose notre propre Êtreté.
C’est se laisser rejoindre et simplifier, pour que nous soyons tels que nous Sommes, identiques à notre Nature absolue.
Entrer en contemplation Laisser choir le personnage La contemplation