L’autopersuation mentale
Par la contemplation, nous nous libérons de l’autopersuation mentale, de l’échange narcissique que nous entretenons. Ce n’est pas tant un mécanisme qu’une fascination qui entraine une saisie. À la base, en nous comme au-dehors, la Présence est sans paroles. Tout s’exprime par l’évidence. C’est parce que nous ne recevons pas l’éclat vivant de l’instant que nous éprouvons le besoin d’ajouter un commentaire. Se parler à soi-même est vain. Cela se conclut toujours par un épuisement, qui nous ramène au silence initial.
C’est par nos idées que nous conditionnons la vérité et notre relation au divin. Hors de leur propos, tout est parfait et demeure dans l’unicité.
Tant d’histoires vides pour asseoir l’idée également vide de “soi-mêmes” ! Que d’efforts vains et inutiles pour chercher à prouver cela qui déjà existe par lui-même ! Quel entêtement à éviter la libération qu’offre le constat concret que tout est déjà accompli !
